J’ai toujours aimé le contact avec la terre, que ce soit pour jardiner ou pour créer des formes.
Dans les années 80, à Orléans, je travaille en horticulture et pratique
en même temps la poterie (bol, pot, vase…).
En 84, j’arrive dans la Drôme et pendant un an j’anime un atelier
de poterie avec les enfants de l’école primaire de mon village, mais la
vie professionnelle devenant trop accaparante, j’abandonne la poterie.
Et puis un jour, 15 ans plus tard, c’est la rencontre avec Pauline Wateau
qui m’initie au modelage… ! Ce fut une vraie révélation de pouvoir recréer
les formes de la nature, les rondeurs de la femme, les mouvements du corps
révélant émotion et sentiment.
Tout devient, alors, prétexte (un mouvement, une rencontre, un voyage)
à donner vie à la terre comme pour témoigner ou seulement pour le plaisir.
Cela me ressource et m’épuise à la fois car il est souvent difficile de
s’arrêter, de quitter une pièce que je suis en train de modeler.